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Qu'attendons-nous ?


Nous pourrions nous poser cette question sous différents angles.


Dans le monde, on dit : mais qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?… d’abord c’est quoi être heureux ? C’est le bonheur ? Comment pouvons-nous définir cette notion de bonheur ?

A quoi est-t-elle rattachée ? A un bien-être de vivre dépendant de l’amour que nous pouvons donner et recevoir et vivre entre-nous ? Ou bien serait-ce rattaché à des biens matériels que nous désirons ardemment et après lesquels nous courons sans être jamais satisfait ? Ce serait alors un bonheur hors de portée… parce qu’on veut toujours plus !


Ou alors, et c’est plus intéressant, cette notion de bonheur serait une satisfaction que nous aurions en nous-même d’être parvenus à ce stade où ce que nous vivons nous satisfait pleinement même si ça ne correspond pas à cet idéal qu'on s'était fixé ! Qu’importe ! Il faut savoir parfois faire des concessions à nous-mêmes.

Paul nous parle de contentement… 1 Timothée 6:6 “C’est en effet une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter.”


Mais le chrétien devrait en fait être dans une autre attente… laquelle ?


Cette question suscite plusieurs réponses.


Que peut bien attendre un chrétien qui cherche, qui fouille, qui médite, qui réfléchit, qui en tire des conclusions pour son âme, des résolutions pour sa vie, des décisions salutaires pour son avenir ? Eh bien, il cherche à avancer avec le Seigneur de façon significative et progressive, et il attend aussi son retour !


Alors qu’attendons-nous ?


Que les choses changent dans notre vie, certes, d’abord pour la gloire de Dieu et aussi pour notre plus grand bien, car “Jésus est venu afin que ses brebis aient la vie, et la vie en abondance “ afin que nous puissions devenir de fidèles et persévérants disciples de Christ ; afin de faire Sa volonté et non la nôtre.


Luc 6:46 “ Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.

Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc.

Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.

Mais celui qui entend et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle ; aussitôt, elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.”


Il ne suffit pas d’affirmer que Christ est Seigneur, une foi authentique devrait susciter l’obéissance ; et un arbre se reconnaît à ses fruits.

Jésus nous affirme que si nous construisons sur le roc de la Parole, nous pourrons avoir de l’assurance et traverser les épreuves de la vie et les tentations avec succès !


Alors, qu’attendons-nous encore ?


Je pense honnêtement que nous attendons aussi quelque chose des autres… et que les autres attendent aussi quelque chose de nous ….mais quoi ?


Eh bien, la communion fraternelle, qui ne doit pas rester un vain mot… ou bien une chose que nous n’arrivons pas à cerner précisément !

Qu’est-t-elle au juste ? Elle englobe en fait pas mal d’actions

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2 :42)

C’est une communion. En français, le mot communier fait penser à une profonde unité de pensées, de sentiments et d’intentions.

C’est une « communion fraternelle ». Seuls ceux qui, par Jésus-Christ leur Sauveur, sont entrés dans cette relation nouvelle avec Dieu et avec les autres rachetés, peuvent comprendre et expérimenter la communion fraternelle. Elle s’étend aussi loin que le cercle des « enfants de Dieu », par-delà toutes les barrières confessionnelles, dénominationnelles, nationales et raciales.

Elle est certainement l’un des plus beaux cadeaux du Seigneur à ses enfants. Tous ceux qui en ont fait l’expérience ont gardé le souvenir inoubliable d’un miracle : on s’est rencontré en inconnus, on a parlé du Seigneur et voilà qu’on s’est découvert « frères et sœurs en Christ » : immédiatement on s’est senti « en famille » comme si on se connaissait depuis des années. Une conviction, solide au plus profond de notre être, nous avertit que nous sommes enfants du même Père, animés du même Esprit, héritiers d’une espérance commune ; nous pouvons prier, louer Dieu et travailler en commun.


C’est une expérience que nous avons vécue, ma femme et moi en vacances, au bord d’une piscine ; nous avons commencé à parler avec des vacanciers et nous avons découvert qu’ils étaient chrétiens ; nous avons commencé à parler, à échanger, nous leur avons fait part de nos préoccupations, et eux des leurs, et en avons discuté. Puis nous avons terminé par la prière ; c’était comme si on s’était toujours connus… c’est ça la grande famille de Dieu, elle va au-delà des étiquettes, des tampons qu’on veut nous mettre sur le dos, des traditions et des routines.

Le caractère figé et conventionnel des relations entre membres d’Églises n’a rien d’édifiant, ni d’attirant. Sous prétexte de respect de l’autre, on laisse trop souvent des personnes subir seules l’assaut de la tentation ou se dépêtrer avec leurs problèmes. Après on s’étonne parfois que l’un ou l’autre soit « retombé dans le monde », mais a-t-il été entouré, exhorté et encouragé quand on le voyait ? (Hébreux 3 :13), porté et protégé par les frères et sœurs ? C’est notre rôle ! Je ne dis pas qu’on ne fait rien, mais on pourrait sûrement mieux faire !

On se plaint des progrès si lents des chrétiens, mais pourrions-nous subsister et grandir avec un repas par semaine ? Nous avons, certes, nos Bibles, mais nous avons tous besoin, à certains moments, qu’un autre nous encourage à la lire, nous aide à la comprendre et nous exhorte à la mettre en pratique. Pour nous fortifier, il nous faut de l’exercice : nous devons travailler — avec les autres — à l’œuvre de Dieu. Là où la communion fraternelle est vivante et intense, les chrétiens grandissent et se développent harmonieusement presque tout seuls, un peu comme des enfants d’une famille nombreuse.

Alors qu’attendons-nous pour mettre ça en pratique ?

FW



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