2024.05.04
Comme des courants d'eau dans le désert.
Job Chap. 05 Vers. 18
18 Car c’est lui qui fait la blessure et qui la panse ; il écrase, et ses mains guérissent.
Un jour, au travers d’un séisme, Dieu laboura la terre
Et y creusa ses sillons, très profondément !
Les plaines reculées s’élevèrent,
Et toutes les collines furent ici et là soulevées !
Mais voici le secret des montagnes,
Depuis longtemps déjà en leur sein dissimulé :
« La paix de Dieu est éternelle ! »
Merveilleuses paroles de leur repos !
Il en fit des abris de splendeur,
L’asile choisi de sa grâce ;
De lever du soleil jusqu’à son coucher,
Il déploie sa lumière sur leur face.
Il envoie ses rafales leur délivrer des messages –
Des nouvelles des tempêtes venues du large,
Et les envoie élever du fond des vallées,
Des chants d’amour de la pluie.
Les montagnes sont comme des dortoirs,
De confortables nids pour les nuages qui passent,
Des refuges pour ces créatures nées d’en haut,
Nouvelles, frères et libres.
Les habitants des cités épuisées
Montent vers le lieu très saint et prient ;
Et là, cheminant parmi eux tout au long du jour,
L’Éternel les ressource encore tout à nouveau.
Voici, j’ai compris leur secret !
Leur beauté plus profonde que nulle autre !
Cette foi que les durs moments qui surgissent
Quand les peines viennent ébranler notre âme,
Sont la main de Dieu labourant ses montagnes ;
Et celles-ci deviennent alors pour nous, pour moi,
Source de grâce et de rafraîchissement,
Gage d’une paix éternelle.
L.B. Cowman