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Méditations

2024.04.26


Comme des courants d'eau dans le désert.





Philippiens Chap. 03 Vers. 08

 08 Je considère tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus,

mon Seigneur.



Avez-vous entendu parler de l’aloès,

Dans son lointain pays ensoleillé ?

Après une lente croissance d’une centaine d’années,

La plante parvient enfin au temps de sa floraison,

Et un extraordinaire épi floral à sa couronne,

Soudain explose en un millier de fleurs !

Cette reine des fleurs, dans toute sa splendeur,

Fait la fierté des chaumières des tropiques,

Cependant la fleur n’est que pur sacrifice pour la plante,

Qui, avant de mourir, n’aura fleuri qu’une seule fois.

 

          Et savez-vous comment se déroule ensuite la vie de l’aloès,

          Qui croit dans ce lointain pays ensoleillé ?

Savez-vous que chacune des innombrables fleurs

Qu’il laisse tomber au cours de sa floraison,

Est une nouvelle plante qui s’enracine

À l’endroit même où en terre, elle est tombée ?

Et que, peu après leur séparation de la plante qui se meurt,

Ces pousses nouvelles croissent tout alentour,

          gracieuses et pleines de vie ?

Par ces jeunes plants issus de la mort du vieux pied,

En mourant, la plante vie mille fois encore,

 

          Avez-vous entendu parler du pélican,

          Ce volatile du Nil

Qui vit dans les solitudes africaines

Où se retrouvent les oiseaux seuls ?

 

Savez-vous de quelle tendresse il aime ses petits ?

Combien il en prend soin, et tout ce qu’il fait pour leur bien ?

Des lointaines fontaines, il leur apporte de l’eau,

Et, pour les nourrir, capture les poissons.

Pendant la famine – l’amour n’a pas de bornes –

          Du sang de son jabot,

Il les nourrit, puis meurt.

 

          Avez-vous entendu ce récit – le plus beau de tous –

          Celui du Saint et du Véritable ?

Il meurt, mais tout à nouveau, dans d’innombrables âmes

Sa vie continue de par le monde ;

Sa semence se répand et remplit la terre,

Comme les étoiles, là-haut, remplissent le ciel.

Il nous a enseigné à livrer l’amour de la vie,

Pour que prévale la vie de l’amour.

Sa mort est notre vie, sa perte est notre grain ;

La joie pour les larmes, la paix pour l’affliction.


L.B. Cowman

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