Méditations

2024.04.29

Comme des courants d'eau dans le désert.

Jacques Chap. 05 Vers. 17

 17 Élie était un homme de même nature que nous :

il pria avec instance.

 Élie témoignage d’un homme de même nature que nous !

Mais Élie, lui, qu’a-t-il fait ? À-t-il pour autant renoncer à prier ?

Non, car à six reprises, il a demandé à son serviteur d’y retourner.

Et, à chaque fois, celui-ci est revenu avec cette même réponse :

  « Toujours rien ! »

Cependant à la septième tentative, voici ce que déclare le serviteur d’Élie :

Dans 1 Rois 18.44 – « Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, il est comme la paume de la main de l’homme. »

Quelle description pourrait être plus à propos ! Avant que n’arrive la pluie, la main d’un homme s’était bien levée vers Dieu dans la prière !

Les précipitations se déversèrent si soudainement et furent d’une telle violence qu’Élie avertit Achab et lui fit dire « d’atteler et de redescendre afin que la pluie ne l’arrête pas. » (Voir la suite du Vers. 44).

Ceci est un récit de foi et de vue : une foi qui fait abstraction de tout, sauf de Dieu ; et une vue qui regarde mais ne voit rien.

En effet, malgré les rapports désespérés faits par le moyen de la vue, c’est le récit de foi qui persévère « à prier dans la prière ».

            Avez-vous déjà expérimenté cette manière de prier, et savez-vous comment remporter la victoire dans la prière ?

Laissez votre vue vous apporter des rapports aussi décourageants que possible mais n’y prêtez plus attention.

Notre Père céleste est vivant, et même les retards dans ses réponses à nos prières font partie de sa bonté.

L.B. Cowman