2024.07.03
Comme des courants d'eau dans le désert.
Esaïe Chap. 28 Vers. 24
24 Celui qui laboure pour semer,
laboure-t-il toujours ?
Au bout du pré se trouvait un vieil arbre qui servait de refuge à une multitude d’oiseaux sauvages, dont les joyeux chants semblaient remplir l’air pur et vif.
A l’ombre du feuillage, deux vaches se prélassaient, image du parfait bonheur.
En bas du chemin, les fleurs de pissenlit attiraient le regard, et mêlaient leur couleur dorée à la pourpre royale des pensées sauvages. Je restais longtemps appuyé à la barrière, offrant un festin à mes yeux et pensant que Dieu n’avait jamais rien fait de plus beau que cette merveilleuse prairie.
Le jour suivant, je retournais à cet endroit. A ma grande consternation, la main d’un destructeur était passée. En un seul jour, un fermier avait provoqué une terrible dévastation avec son tracteur qui maintenant se tenait inerte au milieu de la prairie.
C’est alors que mes yeux s’ouvrirent, comme par une main invisible. Là j’eu une vision. Je vis un champ de maïs mur, prêt pour la récolte.
Je voyais dans le soleil automnal, les épis gigantesques chargés de grains, et je pouvais pratiquement percevoir le bruissement mélodieux que faisait le vent en balayant les hautes tiges dorées. Avant même que je m’en rende compte, la terre brune et nue avait revêtue une splendeur qu’elle n’avait pas la veille.
Oh, si seulement nous pouvions toujours avoir cette vision de la récolte abondante quand arrive le Maître Fermier, comme souvent il le fait, pour labourer nos âmes - déracinant et retournant ce que nous pensions être le plus beau de notre personne, et ne laissant que les parties nues et sans attrait apparent pour nos yeux atterrés.
Pourquoi devrais-je être effrayé et surpris par les labours du Seigneur qui s’applique à creuser de profonds sillons dans mon âme ?
Je sais qu’il est un fermier réfléchi et juste dont l’objectif est d’avoir une belle récolte.
L.B. Cowman
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