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Méditations


2024.04.27



Comme des courants d'eau dans le désert.




Apocalypse Chap. 01 Vers. 18

 18 Moi, je suis… le vivant. J’étais mort,

et me voici vivant aux siècles des siècles.





Ô toi au triste visage affligé, qui chaque jour erre

À travers le cimetière, le long des chemins bordés d’ifs et de cyprès,

          Laisse pour aujourd’hui la tombe que tu fleuris,

          Et lève les yeux vers le bleu éternel de Dieu !


Ce n’est pas le temps de l’amertume ou de la tristesse ;

Choisis plutôt les fleurs de la Passion, et laisse ces pâles asphodèles !

          Que ton âme s’abandonne à la caresse de la joie,

Et réponde aux doux accents des cloches de Pâques !


Si Christ se trouvait encore emprisonné dans le tombeau,

Captif de notre redoutable ennemi,

Et s’il n’avait, par sa résurrection, quitté cette retraite maudite,

Qui donc alors pourrait sécher les larmes de tristesse

que tu verses ?


Si Christ était mort, il y aurait lieu de se lamenter,

Mais aujourd’hui, il est ressuscité, il a vaincu la mort ;

          Retiens alors tes soupirs, au moins jusqu’à demain,

          Pour Pâques, ne pleure plus, donne congé à ta peine !


L.B. Cowman


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