23.04.2024
Comme des courants d'eau dans le désert.
Psaume Chap. 138 Vers. 07
07 Si je marche au milieu de la détresse,
tu me fais vivre.
Ne crains point d’être emporté par le tourbillon,
N’attends pas dans l’angoisse son attaque soudaine,
Et ne te dérobe pas devant le fléau des terribles averses,
Mais traverse le cyclone, avance jusqu’à son cœur,
Et là, tu trouveras un abris ensoleillé et chaud,
Car c’est à travers l’œil du cyclone que la foi voit son Dieu.
L’ouragan déchaîné se précipitant dans un rugissement sauvage,
Et menaçant la terre de mille maux, peut bien battre les rivages,
Les vagues s’élever en montagnes.
Les plaines devenir des champs de bataille,
Et la terre se laisser immerger dans un déluge de pluies,
L’âme qui s’appuie sur Dieu élèvera son psaume avec bravoure,
Car le cœur du cyclone est un havre de paix.
Que l’espoir ne s’éteigne pas dans l’obscurité de la nuit
Bien que le cyclone ait pour un temps masqué la lumière,
Car derrière les épaisses ténèbres brillent toujours les étoiles,
Et l’amour de Dieu fera tienne la lumière du royaume céleste ;
Ne laisse pas l’obscurité assombrir tes yeux, mais lève-les
Vers la face de ton Dieu et le bleu de son ciel.
Le cyclone est pour toi un refuge contre le danger et le péché,
Et Dieu lui-même pour ta sécurité, te conduit en son cœur ;
Avec lui, la violence des vents fait place à une grande paix,
Et leur rugissement devient la mélodie d’un psaume.
Quand se forment au loin de noirs nuages,
Sois dans la joie et dans la paix,
Car c’est dans l’œil du cyclone que Dieu sourit à son enfant.
L.B. Cowman
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