2024.04.11
"Comme des courants d'eau dans le désert."
Matthieu Chap. 10 Vers. 27
27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour, et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits.
Le Seigneur nous amène dans l’obscurité pour nous révéler quelque chose.
Peut-être dans l’obscurité d’une maison où le deuil a fermé les volets ;
dans les ténèbres d’une vie de solitude et de désolation, dans laquelle la maladie nous a coupés de la lumière et de la vie active ; dans celles de quelque peine profonde ou d’une déception.
C’est dans ces lieux-là qu’il choisit de nous dire ses secrets, grands et merveilleux, éternels et infinis. Il dévoile à nos yeux, aveuglés par l’éclat des choses de ce monde, les constellations célestes. Nos oreilles s’ouvrent soudain au moindre murmure de sa voix, qui si souvent, a été étouffée par le tumulte de la terre.
Nous devons pas nous attarder dans les ténèbres ou rester dans notre mutisme… Et lorsque le moment sera venu, nous proclamerons ce que nous avons appris.
Ceci donne un nouveau sens à la souffrance, dont la plus grande partie n’est souvent que le sentiment d’inutilité apparente qu’elle provoque en nous.
Pour avoir une vie sainte et victorieuse, tout raccourci est impérativement banni d’une vie de foi. Nous avons besoin d’avoir des moments intimes de méditation et de communion avec Dieu. Notre esprit doit avoir des moments de communion avec lui sur la montagne, et aussi des moments de repos dans des vallées tranquilles à l’ombre d’un grand rocher. C’est pour nous une absolue nécessité, tout comme la nourriture l’est pour notre corps.
C’est seulement de cette façon que la sensation de la présence de Dieu devient partie intégrante de notre âme, ce qui nous permet de dire sans cesse, comme dans le
Psaume 119 vers. 151
« Tu es proche, ô Eternel ! »
Il est des cœurs qui, comme les fleurs qui fleurissent nos jardins le soir, s’épanouissent de manière plus éclatante dans les coins ombragés de la vie.
L.B. Cowman
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