2024.12.10
Comme des courants d'eau dans le désert.
2 Corinthiens Chap. 01 Vers. 06-07
Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut ; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation qui vous rend capables de supporter les mêmes souffrances que nus endurons.
Et notre espérance à votre égard est ferme, car nous le savons : comme vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.
J’ai entendu un jour un chant plein de douceur,
Embaumant l’air du matin,
Qui, dans sa perfection, s’élevait
Telle une prière d’intercession.
Je me mis alors en quête de trouver le chanteur,
Auteur de cet hymne magnifique,
Et je découvris un pauvre oiseau blessé,
Emprisonné dans de cruelles épines.
Je vis une âme de détresse,
Les ailes repliées par la douleur,
Dispensant autour d’elle espoir, joie et bonheur,
Bénissant ainsi un monde en pleurs ;
Et je sus que cette plénitude de douceur
Était née de peines et de douleurs,
Et que cette âme abattue chantait
Le cœur battant contre des épines.
On t’a parlé de Quelqu’un qui t’aimait.
D’un Sauveur crucifié,
On t’a parlé des clous le maintenant sur la croix,
Et d’une lance perçant son côté ;
On t’a parlé de la cruelle flagellation ;
D’un Sauveur humilié,
Et c’est pour ton salut qu’il est mort.
Le front couronné d’épines.
Tu n’es pas “plus grand que ton Maître.”
Chanteras-tu un doux refrain ?
Sa grâce te suffira alors,
Lorsque ton cœur sera brisé de douleur.
Vivras-tu pour bénir ceux qu’il aime,
Malgré ta vie meurtrie, déchirée,
Tout comme cet oiseau chantant sa douce mélodie,
Le cœur battant contre les épines.
L.B. Cowman
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