2024.12.01
Comme des courants d'eau dans le désert.
Hébreux Chap. 04 Vers. 09
09 Il reste donc un repos de sabbat
pour le peuple de Dieu.
Ce repos dont il est question renferme la victoire.
Un homme de grande foi parla un jour de sa mère qui était chrétienne, mais qui vivait continuellement dans l’angoisse et l’anxiété. Cet homme passait des heures à lui parler, essayant de la convaincre que son inquiétude constante était un péché, mais toutes ses paroles restaient vaines. Elle était comme cette femme âgée qui un jour déclara qu’elle avait énormément souffert dans sa vie en particulier de problèmes qui ne s’étaient jamais produits.
Puis un beau matin sa mère, le visage radieux, entra dans la cuisine pour déjeuner ! Il lui demanda la raison de sa joie, et elle lui raconta le rêve qu’elle avait fait pendant la nuit. Elle marchait le long d’une grande route au milieu d’une multitude de personnes, toute extrêmement fatiguées et chargées.
Les gens portaient tous des baluchons noirs, et elle remarqua que, tout au long du chemin, d’autres petits ballots étaient jetés devant eux par terre par de nombreuses créatures à l’aspect particulièrement répugnant, vraisemblablement de nature diabolique.
Tandis que les paquets étaient jetés, les marcheurs se baissaient pour les ramasser puis les gardaient sur leur dos.
Comme tout le monde, elle aussi, dans son rêve, portait son fardeau inutile, ployant sous le poids des baluchons du diable.
Au bout d’un moment, elle releva la tête et vit un homme au visage lumineux et qui reflétait un profond amour : il marchait au milieu de la foule, réconfortant les uns et les autres.
Puis il vint vers elle, et elle comprit qu’il s’agissait du Seigneur !
Elle le regarda et lui dit combien elle était fatiguée.
Il lui sourit tristement et lui dit : “Mon enfant bien-aimée, ces baluchons que ne tu portes ne viennent pas de moi, et tu n’en as pas besoin.
Ce sont ceux du diable, et ils détruisent ta vie.
Tu dois les déposer et refuser tout simplement d’y toucher, ne serait-ce que du bout d’un seul de tes doigts.
Si tu m’écoutes, ton chemin te semblera facile, et tu auras l’impression que “je te porte (comme) sur les ailes d’un aigle” - Exode 19.04 -
Le Sauveur lui toucha la main, et aussitôt la paix et la joie inondèrent son âme.
Quand elle se vit dans le rêve jeter ses fardeaux au sol et s’apprêter à se jeter aux pieds du Seigneur pour lui exprimer sa joyeuse reconnaissance, elle se réveilla en sursaut, et constata que toutes ses angoisses l’avaient quittée.
Depuis ce jour jusqu’à la fin de sa vie, elle fut le membre le plus heureux de sa famille.
Et la nuit résonnera de musique,
Et les soucis ayant assailli la journée,
Plieront leurs tentes comme des nomades
Et s’enfuiront en silence.
L.B. Cowman
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