2024.09.25
Comme des courants d'eau dans le désert.
Psaume Chap. 42 Vers. 10
10 Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse ?
Sa bonté de loin dépassait toutes mes espérances ;
Et sa bienveillance toutes mes craintes ;
Il jeta un pont sur toutes mes œuvres détruites,
Et un arc-en-ciel sur mes larmes.
Les vagues déferlantes qui jalonnaient ma route sur l’océan,
Portaient vraiment mon Seigneur sur leurs crêtes.
Quand je traverse le désert, pour me reposer,
Je peux sans crainte m’appuyer sur son amour.
De mes trésors accumulés, il vida mes mains,
Et me révéla l’amour de son alliance.
Aucune blessure en mon cœur affligé
Que le baume de son souffle n’ait guérie !
Combien tendre et véritable était cette douloureuse discipline,
Qui m’enseignait et m’éprouvait dans sa sagesse,
Jusqu’à ce que mon âme qu’il recherchait lui ait fait confiance,
À toi seul sur la terre.
Il guidait mes pas que je ne pouvais voir,
Sur des chemins que je ne connaissais point.
Les voies tortueuses étaient redressées,
Et celles qui étaient sinueuses étaient aplanies,
Alors que je suivais le Seigneur, lui seul.
Je le loue pour les palmiers et les fleuves du désert,
Pour la colonne de feu qui éclaire la nuit,
Et la nuée qui abrite le jour.
Jamais un moment, dans le plus effroyable des jours,
Qu’une promesse d’amour n’ait rendu agréable ;
Du passé, j’ai appris que les jours à venir
Seraient pour moi bien meilleurs que ce que je craignais.
Telle l’urne d’or contenant la manne du désert,
Entreposée avec le bâton qui avait fleuri,
Bien à l’abri dans l’arche, avec la loi du Seigneur,
Se trouve l’alliance de l’amour de mon Dieu pour moi.
L.B. Cowman
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