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Méditations

2024.09.06


Comme des courants d'eau dans le désert.





Hébreux Chap. 01 Vers. 11 

11 Tu demeures. 





Lorsque de ma vie les joies passées ont disparu, 

Que les trésors qui m’appartenaient m’ont à jamais été enlevés, 

Ce qui peut encore mourir mon cœur affamé, c’est cette vérité : 

Seigneur, c’est ici que tu demeures et tu es toujours le même ! 

 

Quand les rivières sont asséchées, 

Ces cours d’eau qui gaiement nous rafraîchissement, 

Quand ces amitiés si précieuses pour nous ne sont plus ; 

Quand les cieux inondés de soleil se couvrent d’opaques nuages, 

Seigneur, c’est là que tu demeures ! 

Et dans mon cœur toujours tu résides ! 

 

Quand la force vient à manquer, et que les pieds fatigués 

Ne peuvent plus, comme hier, courir joyeusement, 

Pourquoi soupirer, ou laisser la journée s’assombrir ? 

Seigneur, c’est là que tu demeures ! 

Que pourrais-tu nous accorder de plus ? 

 

Ainsi, au fil des jours, que les amis me manquent, 

Que mes joies soient grandes ou infimes, 

Aucune tristesse ne m’assaille et l’allégresse me remplit, 

Car Seigneur, c’est là que tu demeures ! 

Et dans mon cœur à jamais tu résides ! 

 

L.B. Cowman 

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