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Méditations

2024.08.11


Comme des courants d'eau dans le désert.




Habaquq Chap. 03 Vers. 17-18 

Oui, le figuier ne fleurit pas les vignes ne rapportent rien,  

la culture de l’olivier trompe l’attente,

les champs ne donnent rien à manger,

le petit bétail disparaît des bergeries,  

il n’y a plus de gros bétail dans les étables. 

Moi, je serai dans l’allégresse à cause du SEIGNEUR,  

J’exulterai à cause de Dieu qui me sauve. 



Hier soir, j’ai entendu le rouge-gorge chanter sous la pluie, 

Et les gouttes d’eau cristallines composer un doux refrain, 

Rendant ainsi encore plus belle la mélodie du chant. 

 

Alors, j’ai pensé : « Quand viendra l’épreuve – et elle viendra, 

Pourquoi m’arrêter de chanter ? Par-delà les montagnes, 

Le soleil n’inonde-t-il pas encore le monde végétal ? 

 

Celui qui affronte la difficulté avec un cœur heureux 

Allège son fardeau. Une larme tombe ? 

Alors les variations du chant sont encore plus riches. » 

 

J’ai appris ta leçon, petit oiseau aux ailes tachetées, 

J’ai écouté ta musique dans sa tonalité printanière – 

Quand s’assombrissent les nuages orageux, 

C’est alors pour moi l’heure de chanter ! 

 

 

L.B. Cowman 

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