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Méditations

2024.07.30


Comme des courants d'eau dans le désert.






Matthieu Chap. 10 Vers. 42 

42 Quiconque donnera à boire même un seul verre d’eau froide… 

ne perdra point sa récompense. 





Bien-aimé, ce n’est pas ce que tu fais, 

Mais ce que tu ne fais pas, 

Qu’au coucher du soleil, 

Fera naître en ton cœur une plainte amère. 

 

Le mot gentil que tu n’as pas prononcé, 

La lettre que tu n’as pas écrite, 

La fleur que tu aurais pu offrir, 

Tout cela, Bien-aimé, 

Sont les ombres qui viennent hanter tes nuits. 

 

La pierre que tu aurais pu soulever 

Pour dégager le chemin de ton frère, 

Cette petite pensée venue du fond du cœur 

Que tu avais pourtant tellement hâte de partager ; 

Ce geste affectueux de la main, Bien-aimé, 

Que tu n’as pas pris la peine de faire, 

Ni ce ton avenant et enjoué, 

Que tu n’as pas pris le temps d’employer, 

Trop préoccupé que tu étais par tes propres ennuis.  

 

Ces petites attentions de tendresse 

Si vite oubliées, 

Ces occasions uniques d’être des anges, 

Que même les mortels peuvent avoir 

C’est dans les nuits de silence 

Qu’elles ôtent la douleur, 

Quand l’espoir s’affaiblit, 

Et que la sécheresse assèche la foi. 

 

Car la vie, Bien-aimé, est bien trop courte, 

Et la souffrance bien trop grande, 

Pour permettre à notre si lente compassion 

De s’amuser et d’arriver ainsi trop tard. 

 

Et ce n’est pas ce que tu fais, Bien-aimé, 

Mais ce que tu ne fais pas, 

Qui, au coucher du soleil, 

Fait naître en ton cœur une plainte amère. 

 

 

 

 

L.B. Cowman

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