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Accepter d'être aimé change notre destinée

Jésus le regarda avec amour et lui dit : « Il te manque une chose, va… puis viens et suis-moi ». Marc 10.21

L’homme, sur qui le regard de Jésus vient de se porter, est à la recherche de réponses sur la vie éternelle.

Le regard de Jésus est accompagné d’un profond sentiment d’amour.

Est-ce que Jésus aime l’empressement de cet homme, sa recherche de la vraie vie... ?

Est-ce que Jésus perçoit la domination qu’exerce l’argent sur cet homme, et l’aime-t-il avec une compassion sincère et profonde, se rendant compte que le piège de la richesse va l’éloigner d’une destinée glorieuse ?

Il nous est difficile de le dire avec précision, mais qu’importe !

Le regard de Jésus est absent de jugement, de dureté, de sévérité, c’est un regard rempli d’amour. Il me semble qu’il contient l’attente d’un amour en retour et l’appel adressé à cet homme, afin que son amour pour Dieu aille au-delà de l’observation de préceptes. Jusque-là, l’amour de cet homme pour Dieu se traduisait dans le faire. Le regard de Jésus l’invite à abandonner le "faire" pour entrer dans "l’être" : sois mon disciple, suis-moi !

Mais voilà, cet homme va faire le triste choix de ne pas répondre à l’amour du Seigneur.

Cet homme est à l’opposé du Comte Zinzendorf, lequel naquit en 1700 dans l'opulence d'une famille noble. Lors de la visite d'un musée, ses yeux tombèrent sur un tableau qui représentait Christ souffrant sous la couronne d'épines. Il y avait une inscription sous le tableau : "Tout ceci, je l'ai fait par amour pour toi. Et toi, que fais-tu pour moi ?" Ce tableau bouleversa le Comte. Il entra dans une destinée glorieuse en fondant une société missionnaire, qui amena l’Évangile aux quatre coins de la Terre.

Paul Calzada